Vous êtes entré chez Akiem en 2017. Quelle était alors votre motivation ?

Après mes études de commerce et de finance à HEC, j’ai travaillé dans de grands groupes pour des secteurs très variés : matériaux de construction, médias et cosmétiques. S’en est suivi un long bail (12 ans !) avec le loueur de voiture Avis Budget. Quand j’ai passé les entretiens pour le poste de directeur financier d’Akiem, j’ai tout de suite apprécié l’esprit entrepreneurial affiché et partagé par mes interlocuteurs. Il y a dans l’entreprise la volonté d’offrir aux collaborateurs une vraie liberté d’action, mais aussi la détermination à réaliser de grandes choses en prenant les difficultés comme des défis à relever plutôt que comme des obstacles insurmontables. Bien sûr, l’idée de faire partie d’une entreprise en pleine croissance, sur un secteur promis à un fort développement, ne m’a pas laissé indifférent !

En quoi consiste votre métier et celui de votre équipe ?

Chez Akiem, la direction financière recouvre un périmètre étendu. Sont réunis la comptabilité, le contrôle financier, l’analyse et le financement des projets de l’entreprise, le contrôle de gestion, le développement d’outils de business intelligence… sans oublier la sphère juridique. Ces métiers à dominante technique sont au service de l’ensemble des départements du groupe. Ils constituent une ressource précieuse pour la croissance d’Akiem. Je pense en particulier à l’exigence de rigueur financière, qui prend un tour impératif quand on gère, comme nous, un bilan de trois milliards d’euros. Nous avons également beaucoup à faire pour répondre aux attentes de notre actionnaire en matière de remontée d’information financière et de développement de l’ESG (Environnement, Social, Gouvernance).

Comment les enjeux et les pratiques de la direction financière évoluent-ils ?

Enormément ces dernières années. La période Covid a entraîné la mise en place accélérée des procédures de travail à distance et a nécessité de rassurer les banques, leur prouver qu’Akiem avait les reins solides et serait en mesure de poursuivre son activité sans encombre. Plus récemment, l’inflation, les conséquences de la guerre en Ukraine et la montée des taux d’intérêt se sont conjugués pour transformer notre environnement économique et financier. Comment y faisons-nous face ? En introduisant des clauses d’inflation dans les contrats, en appuyant nos commerciaux dans la renégociation de ces derniers, en anticipant autant que possible la hausse des frais financiers, voire en apportant un soutien contrôlé à certains clients en situation de fragilité. Nous avons également énormément renforcé, avec les équipes, les mesures de connaissance de nos clients et partenaires pour prévenir les risques financiers et les risques de fraude.

Quels sont vos prochains défis ?

L’enjeu pour les mois et les années à venir est de soutenir la dynamique qui porte l’entreprise. C’est vrai sur le plan industriel, avec la construction du site d’Ostricourt et l’extension de celui de Krefeld. C’est vrai également pour notre stratégie de croissance de flotte : nous menons de front différents programmes d’acquisition de matériels roulants pour accompagner la croissance des opérateurs ferroviaires, nos clients et prospects, sur les corridors logistiques internationaux. C’est vrai enfin s’agissant de nos ambitions de développement dans le transport de passagers. Dans ce domaine, plusieurs projets sont déjà initiés en Allemagne. Enfin nous préparons déjà la transition énergétique qui s’annonce avec nos partenaires financiers. Autant de perspectives qui rendent passionnants les métiers de la finance car, chez Akiem, tous ces métiers sont étroitement associés à la réflexion sur l’avenir de l’entreprise.